Une équipe de psychologues dirigée par Daniel Re, de l'Université de Toronto, a mené une étude visant à comparer la façon dont le biais de l'autopromotion est affectée la prise de selfie. L'échantillon comprenait 198 étudiants, dont 100 qui ont déclaré prendre régulièrement des selfies, et 98 qui ont admis être pas ou peu pratiquant de selfie. Les étudiants participants ont été invités à prendre leur selfie en utilisant une caméra de smartphone, et ont également été pris en photo par une personne extérieure. 

Ils ont ensuite été chargés d'évaluer chaque photo basée sur la façon attrayante et agréable qu'ils pensaient que leurs amis allaient les discerner dans la photo si elle était postée sur les médias sociaux. Un échantillon de 178 évaluateurs indépendants recrutés sur Internet a également évalué les photos des participants pour l'attractivité, le besoin d’être « liké », ainsi que pour le narcissisme. 

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